La « révolution démocratique programmée » de François Bayrou
Le mot révolution vient du latin revolvere (« rouler en arrière ») puis de l’italien rivoltare (« retourner »). C’est en 1660, qu’il a été utilisé pour la première fois dans son sens actuel, celui d’un mouvement politique amenant, ou tentant d’amener un changement brusque et en profondeur dans la structure politique et sociale d’un État.
Il s’agit donc bien d’une révolution démocratique programmée que nous propose François Bayrou le 10 juin prochain, au lendemain de son élection à la Présidence de la République Française. Au travers d’un référendum, qui aura lieu 4 semaines et un dimanche après son élection, soit en même temps que le premier tour des élections législatives, il nous invitera à reconstruire notre démocratie. Et cette reconstruction, par l’autorité directe du peuple, permettra de mettre en place des mesures attendues depuis longtemps par un grand nombre de citoyens pour la moralisation de la vie publique :
- Un gouvernement resséré de moins de 20 ministres,
- La fin du cumul des mandats pour les députés, la limitation du nombre de mandats pour les sénateurs,
- Présence effective des députés lors du vote de la loi, tous les votes seront publics,
- Réduction du nombre de députés : environ 400 au lieu de 577, un quart élus au scrutin proportionnel, 3/4 au srutin majoritaire,
- Réduction du nombre de sénateurs,
- Reconnaissance du vote blanc comme un vote exprimé,
- Obligation de la parité homme/femme à toutes les élections,
- une législation stricte des conflits d’intérêts pour assurer la transparence des fonctions, des ressources et des avantages,
- rétablissement des principes de la séparation des pouvoirs, d’indépendance de la justice et des médias.
L’adoption de ce référendum le 10 juin permettra de mettre en application immédiate ces mesures, notamment le non-cumul des mandats. Ainsi, le monde politique dominé par les partis du monopole du pouvoir, incapable de se réformer depuis des décennies, retrouvera de manière rapide et efficace le chemin de la moralisation. Cette vie politique honnête et insoupçonnable est la condition nécessaire de la restauration de la confiance du peuple envers ses élus. Cette confiance retrouvée permettra les conditions du redressement de notre pays.
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